Pour approfondir...

Liste non exhaustive.........

 Par la maladie, nous nous parlons à nous-même, nous prenons notre corps à témoin, et la douleur, la lésion, sont l'exact reflet des émotions que nous ressentons. Nous souffrons sans savoir pourquoi, comme s'il nous manquait les clés. Le tome 1 nous donne les clés personnelles de nos maux qui contiennent les germes de notre propre guérison.

 

Philippe Dransart consacre le deuxième tome à nous faire réfléchir sur le

 

pourquoi de la souffrance et comment mieux la comprendre afin de s'en libérer.

 

Notre vie est-t'elle la répétition d'une douloureuse mémoire ou le rythme d'un

 

désir caché qui n'a de cesse de   nous en libérer ?

 

Ce livre est un manuel pratique d'audace

 

et de sagesse, il propose pour chaque

 

jour une authentique citation de Swami

 

Prajnanpad, ce maître indien confidentiel

 

qui recevait ses disciples un par un, dans

 

un endroit reculé de la campagne

 

bengalie.

 

Swami Prajnanpad est véritablement le

 

maître du Oui. En prenant ce Oui pour

 

compagnon de route, le lecteur pourra

 

aller aussi loin que possible dans la

 

découverte de soi et des autres, devenir

 

un être humain meilleur et plus heureux.

 

Swami Prajnanpad (1891 - 1974) est un

 

maître spirituel accompli. Son

 

enseignement, connu sous le nom

 

d'Adhyatma yoga, propose, entre travail

 

sur l'inconscient et Vedânta, une voie

 

originale vers la liberté. 

 

Inlassable défenseur de la Paix, Thich

 

Nhat Hanh a enseigné à la Sorbonne et

 

à l'université de Columbia. Voici,

 

regroupés en un seul volume, ses

 

commentaires de deux sutras

 

historiques du Bouddha. Le premier

 

concerne les techniques de respiration

 

consciente qui permettent de

 

métamorphoser notre rythme de vie et

 

d'apaiser notre corps tout entier. Le

 

second nous apprend à vivre pleinement

 

le moment présent : notre rendezvous

 

avec la vie se situe en effet ici et

 

maintenant, loin des mille pensées qui

 

agitent sans trêve notre mental.

 

Un enseignement simple et bénéfique

 

au quotidien, basé sur une philosophie

 

traditionnelle que Thich Nhat Hanh

 

éclaire de ses commentaires pénétrants.

 

Le parcours de Gregory Bateson (1904-1980) a été d'une diversité qui n'est pas sans inquiéter les " spécialistes " : biologie, anthropologie, psychiatrie, théorie du jeu, évolution, communication chez les mammifères, systèmes et paradoxes logiques, épistémologie, pathologie des relations (alcoolisme, schizophrénie), théorie de l'apprentissage, examen critique de la science. Ce trajet vertigineux masque cependant l'unité d'une recherche, qui s'est exprimée à travers des domaines différents. Partout Bateson introduit les notions de la cybernétique et de la philosophie analytique, la théorie des systèmes et la théorie des types logiques. Ces niveaux de généralisation permettent d'avancer à travers les paradoxes : l'hypothèse du double bind, figure qui se trouverait aux racines mêmes de la schizophrénie, s'est montrée extrêmement productive : la thérapie familiale s'en est très largement inspirée. Bateson est devenu le maître à penser de toute une génération de chercheurs. Il a su ouvrir la pensée occidentale à ce qu'elle pouvait tirer du taoïsme ou du zen : la sortie des culs-de-sac de l'intellect par la percée verticale vers un autre niveau de recherche. Voici en deux tomes, recueillis et organisé par l'auteur, ce cheminement foisonnant vers un nouveau type de savoir.

 

 

 

" Ce qui frappe dans les dialogues de

Prajnânpad avec ses disciples indiens ou dans sa correspondance, c'est l'étonnante irréligiosité, ou non-religiosité, qui s'y exprime. Certes, Svâmiji est un maître spirituel, et c'est à ce titre qu'il nous intéresse.

Mais la spiritualité, explique-t-il, n'est qu'" un autre nom pour l'indépendance " : " Croire en Dieu, fréquenter les temples ne confère aucune spiritualité...

Ce ne sont que des histoires que l'on se raconte à soi-même. " Mieux - ou pire ! -, cette spiritualité se conquiert, non dans une fuite éperdue ou béate vers l'espérance, mais au fin fond du désespoir, dans un long et douloureux travail de lucidité, d'acceptation et de deuil.

Ce maître - car c'en est un, et considérable, et l'un des plus grands de ce temps - n'est pas un optimiste, ni un rêveur, ni un croyant. Un philosophe ? Pas même. Guère plus que le Bouddha, dont il se sait si proche, il n'enseigne de doctrine ou n'attache d'importance à celles, quand cela lui arrive, qu'il évoque.

C'est à peine si l'on peut parler de sa pensée, puisque toute pensée pour lui est mensongère qui ne sert qu'à nous séparer du réel. Il se contente de voir (" le sage voit cela comme cela est ", disent aussi les textes bouddhistes), d'être un avec ce qu'il appelle indifféremment la vérité ou la réalité, laquelle est neutre, ni bonne ni mauvaise, ni agréable ni pénible, et promise seulement au changement ou à la mort.

 

"Un philosophe ? Point, mais beaucoup mieux : un sage. La denrée est plus rare et - y compris pour les philosophes ! - plus utile. " ANDRÉ COMTE-SPONVILLE (Extrait de la préface)

 Un regard sur la douceur

Auteure d’une vingtaine d’ouvrages, Anne Dufourmantelle croisait philosophie et psychanalyse pour éclairer d’une lumière forte et originale des thématiques comme la douceur, le risque, le secret.

 

La ligne de force de ses recherches, menées en parallèle à sa pratique psychanalytique, était l’étude de ce qui permet la liberté dans l’existence malgré tous les conditionnements. Docteure en philosophie de l’Université Paris-Sorbonne en 1994, diplômée de l’Université de Brown, elle a enseigné à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette, à l’Institut des hautes études en psychanalyse, à l’Ecole normale supérieure à Paris et à la New York University.

 

Une mise en garde face à la dictature de la transparence

La Puissance de la douceur (Payot, 2013), écrit d’une plume claire et extrêmement sensible, démontrait l’importance, la richesse et la force de la douceur dans le monde d’aujourd’hui. A l’heure où la performance voire l’agressivité dans l’action sont de plus en plus célébrées, Anne Dufourmantelle explique que la douceur, loin d’être mièvre ou molle, est avant tout une puissance, une force de transformation de la vie.

 

 

 

 

 

Notre temps est placé sous le signe du risque : calculs de probabilités, sondages, scénarios autour des crachs boursiers, évaluation psychique des individus, anticipations des catastrophes naturelles, cellules de crises, caméras ; plus aucune dimension du discours social ou politique, voire éthique, n’y échappe. Aujourd’hui le principe de précaution est devenu la norme. En termes de vies humaines, d’accidents climatiques, de terrorisme, de revendications sociales, le risque est un curseur que l’on déplace au gré de la mobilisation collective, mais de fait, il est une valeur inquestionnée. Mais que signifie : risquer sa vie ? Comment est-ce possible, étant vivant, de penser ce risque ? Le penser à partir de la vie et non de la mort ? Risquer sa vie, est-ce nécessairement affronter la mort - et survivre... ou bien y a-t-il, logé dans la vie même, un dispositif secret, une petite musique à elle seule capable de déplacer l’existence sur cette ligne de front qu’on appelle désir ? Comment ne pas s’interroger sur ce que devient une culture qui ne peut plus penser ce risque sans en faire un acte héroïque, une pure folie, une conduite déviante ? L’expression est l’une des plus belles de notre langue. Car le risque – laissons encore un indéterminé son objet – ouvre un espace inconnu. D’abord, il métabolise l’instant de la décision, et donc notre rapport intime au temps. Il est un combat dont nous ne connaîtrions pas l’adversaire, un désir dont nous n’aurions pas connaissance, un amour dont nous ne saurions pas le visage, un pur événement. Et si le risque traçait un territoire avant même de réaliser un acte, s’il supposait une certaine manière d’être au monde, construisait une ligne d’horizon… Au risque de…Ce livre évoque, en courts chapitres, différentes sortes de risques : la passion, la liberté, le rêve, le rire, l’infidélité, mais il traite aussi du risque de… perdre du temps, quitter la famille, ne pas être mort, être en suspens, décevoir, penser… Car le risque ne se loge pas nécessairement là où on l’attend. Et l’inespéré est sans doute ce qui le définit le mieux. 

 

"Depuis toujours j'ai aimé découvrir des horizons inconnus et des recoins imprévus. Depuis toujours j'ai aimé faire partager le plaisir de mes découvertes..." L'auteur qui s'exprime ainsi livre le fruit de recherches qu'il mène depuis une quinzaine d'années. Du deuil originaire aux dépressions exportées, de la séduction narcissique à l'antoedipe et à l'inceste, des fantômes aux fétiches et aux figurants prédestinés, en ces trajets comme en bien d'autres, c'est à l'exploration passionnante des énigmes de la psyché que convie cet ouvrage nourri d'expérience clinique et riche en aperçus originaux. Se situant au confluent de l'individuel, du familial et de l'institutionnel, sur la crête entre catastrophe psychotique et créativité, au cœur de la pensée des origines, dans les dédales de pathologies obscures et dans la perspective inédite de la topique interactive, Paul-Claude Racamier propose un éclaircissement pour l'observation clinique, des bases pour la thérapie familiale et un renouveau pour la théorie psychanalytique.

 

 « La manipulation comme système de représentation péjoratif de la ruse est fille de la modernité politique. Elle en est l'un des repoussoirs » , nous informe Fabrice d'Almeida dans son ouvrage de synthèse sur l'emploi du mot manipulation au fil des époques.

 

La prolifération et la généralisation des moyens de communication, regroupés sous les acronymes TIC et NTIC , ont aussi accru l'usage de la manipulation de façon exponentielle jusqu'à l'écoeurement.

 

De nos jours, nous retrouvons des techniques de manipulation de plus en plus élaborées dans toutes les affaires auxquelles sont mêlés les « puissants » de ce monde : abus de pouvoir, conflit d'intérêts, corruption, criminalité en col blanc, etc. Mais ce n'est pas le seul domaine où la manipulation prolifère. Elle est aussi au coeur des relations toxiques, celles que l'on retrouve souvent lors de situations où le harcèlement moral tient lieu de rapports de domination entre les membres d'une famille, d'un groupe, d'une entreprise ou d'une institution.

 

 

C'est pourquoi la manipulation est souvent associée au harcèlement moral et au pervers narcissique dans le champ de nos représentations sociales ce qui ne manque pas de générer de nombreuses confusions à l'origine de conflits dont justement les perversions narcissiques se nourrissent.

 

Cependant, tout le monde fait plus ou moins usage de manipulation à l'égard d'autrui tant et si bien que quelques auteurs n'hésitent pas à la plébisciter en certaines occasions là où d'autres conseilleraient plutôt de la réprimer. Les premiers justifient leur position du fait que nous manipulons tous, mais éludent les effets nocifs de certaines manipulations, et les seconds combattent les premiers en exposant les conséquences dévastatrices de la manipulation tout en négligeant les usages positifs qu'elle peut parfois revêtir.

 

Dès lors, comment parler de la manipulation et en parler bien sans tomber dans le piège d'une vision manichéenne de ce phénomène social qui prend de plus en plus de place dans l'espace public ?

 

Il apparait nécessaire de tenter de clarifier un peu ces quelques concepts qui, bien qu'ayant des accointances très proches les unes des autres, ne peuvent toutefois pas être amalgamés en toutes circonstances, car si un pervers narcissique est forcément manipulateur, tous les manipulateurs ne sont pas pervers narcissiques. De même que pour qu'un harcèlement s'installe dans une relation, il y faut des circonstances particulières qui ne sont pas toujours, et pas toutes, imputables à un pervers narcissique.

 

Cet ouvrage qui se veut avant tout didactique traite principalement des différents aspects de la manipulation, de ses grands principes et des ressorts psychologiques sur lesquels elle agit. D'expérience, il s'avère que pour se libérer d'un problème il faut d'abord en avoir pris conscience, car « ce qui est demeuré incompris fait retour ; telle une âme en peine il n'a pas de repos jusqu'à ce que soit trouvées solution et délivrance. »

 

 

Empathie : évocateur d'altruisme, voire d'amour, ce mot a de quoi séduire en ces temps où nous cherchons des raisons d'espérer. Pourtant, l'empathie est menacée, notamment par des manipulations qui en brouillent les enjeux. Ainsi, l'empathie pour la souffrance d'autrui est exploitée à des fins malhonnêtes ; l'idéalisme généreux des adolescents est détourné par des extrémistes ; de nouveaux systèmes économiques exonèrent les acteurs de la maltraitance de leurs responsabilités ; des fabricants d'objets plus ou moins utiles cherchent à détourner notre empathie naturelle à leur profit... D'où l'alerte lancée par Serge Tisseron, psychanalyste et psychiatre. L'auteur de L'empathie au cœur du jeu social nous invite à réfléchir à nos bonnes intentions et aux pièges auxquels elles peuvent nous conduire. L'empathie peut être un terrain miné, un champ de manipulations et même un terrain de luttes idéologiques. Attention : danger !

 

Les manipulations de la parole sont aujourd'hui devenues courantes dans les sociétés modernes. La démocratie, qui a placé la parole au centre de la vie publique, paraît menacée par la prolifération des techniques qui visent à nous contraindre, sans que nous nous en rendions compte, à adopter tel comportement ou telle opinion. La sensation diffuse de vivre dans un " univers menteur " n'est-elle pas à l'origine de formes nouvelles d'individualisme et de repli sur soi ? Toutes les méthodes de communication et de débat sont-elles bonnes dans un espace public qui se prétend démocratique ? Dans ce livre passionnant, Philippe Breton s'efforce de répondre à ces questions en décrivant les différentes techniques de manipulation qui saturent notre environnement, à partir de nombreux exemples pris dans les domaines de la politique, de la publicité, de la psychothérapie et de la communication. Proposant une analyse des faiblesses des sociétés modernes, il ouvre aussi quelques pistes pour redonner à la parole le rôle d'outil vivant de la démocratie. Il introduit notamment le concept original de liberté de réception, sans laquelle la liberté d'expression reste surtout la liberté des puissants. La parole manipulée a été couronné en 1998 par le prix de philosophie morale de l'Académie des sciences morales et politiques. " Quiconque flaire la manigance trouvera de précieuses armes, un secours proprement civique, dans La parole manipulée de Philippe Breton. "

--Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

 

Qui sont les pervers ? Quelles sont les méthodes pour établir leur emprise sur leurs victimes ? Et, surtout, comment s’en sortir face à eux ?

Souvent, on ne s’intéresse qu’au pervers, et sa victime passe pour une créature masochiste. Mais n’y a-t-il pas erreur sur les personnes ?

Le pervers : certes puissant et fascinant, il a une face cachée : sa perversité est une véritable maladie, et il se révèle angoissé, infantile, terrorisé et addict à sa proie…

La victime : non, elle n’est pas faible, fragile, fade ! C’est au contraire parce qu’elle a une personnalité pétillante, pleine de vie, généreuse, qu’elle attire le pervers qui reconnaît en elle, et veut détruire, des qualités que lui-même n’aura jamais.

La relation : le pervers ne gagne jamais à long terme. Quitté, il s’effondre. La victime a en elle les forces pour s’en sortir. Elle doit réparer les blessures qui avaient permis au pervers de prendre le pouvoir sur elle, et se reconstruire, tandis que le pervers ne peut pas « fonctionner » sans avoir une emprise sur une autre personne.

- une explication de la psychologie du pervers et de sa victime

- des récits et des clés pour reconnaître les techniques des pervers

- des contre-techniques pour sortir de l’emprise,

- une question brûlante : faut-il pardonner ?

- un texte qui déculpabilise les victimes, et les aide à reconstruire une estime de soi mise à mal

 

 Nourri de l'expérience de Mony Elkaïm,

illustré de façon vivante par de nombreux

récits de cas, ce livre inaugure un renouvellement important de la thérapie systémique.

Mony Elkaïm y insiste non seulement sur la manière dont le thérapeute peut s'utiliser à l'intérieur du système thérapeutique, mais aussi sur les résonances et les assemblages qui tissent ce système lui-même.

L'intervention du thérapeute ne s'effectue pas dans la recherche d'une " vérité " du système ou de ses membres, mais dans l'élargissement du champ de leurs possibles ; et la thérapie ne se déroule plus au sein d'un univers unique, mais à l'intersection d'univers aussi multiples que disparates.

 

 La connaissance par le changement est u ouvrage magistral qui représente l'aboutissement de deux décennies d'avance en psychothérapie. Le Professeur Nardone et ses collègues, par leur approche novatrice de la thérapie stratégique brève, ont développé des protocoles de traitement particulièrement efficaces pour les pathologies les plus problématiques. Qu'il s'agisse d'anorexie, de troubles obsessionnels compulsifs, de paranoïa, de problèmes relationnels ou d'enfants difficiles, leur Thérapie Brève Stratégique s'est avérée plus efficace que les meilleures psychothérapies actuellement pratiquées. Cette approche implique de se servir de la logique du patient afin de l'aider à surmonter ses problèmes, à se libérer d'affections durables et de sa dépendance aux traitements médicamenteux. A l'instar des arts martiaux la thérapie stratégique brève utilise, au travers du Dialogue Stratégique la résistance du patient pour vaincre les psychopathologies les plus tenaces. L'emploi de ces techniques entraîne des modification spectaculaires dès la première ou la seconde séance, même dans le cas de patients présentant des symptômes persistants après des années de thérapie traditionnelle associée à un traitement médicamenteux. Le traitement complet dure en moyenne de 10 à 15 séances. Cette approche est clairement présentée et les protocoles suffisamment structurés pour permettre aux thérapeutes de se les approprier et de les appliquer fidèlement et de façon reproductible à des cas spécifiques, tout en restant assez souples pour pouvoir être adaptés à pratiquement tous les types de problèmes. La parution de la connaissance par le changement est un événement majeur dans le domaine de la psychothérapie et c'est un ouvrage que chaque psychothérapeute avisé se devrait de lire pour devenir durablement efficace dans le traitement des maladies mentales.

 

 

 Pour le psychologue et psychiatre Kazimierz Dabrowski, la personnalité ne va pas de soi, elle doit être consciemment créée et développée par l' individu. Dans son second ouvrage en langue anglaise, "La formation de la personnalité par la désintégration positive", publié pour la première fois en 1967, le Dr Dabrowski traite de la personnalité de manière exhaustive et toujours pertinente, peut-être encore plus de nos jours qu'à l'époque de sa rédaction. Dans ce livre, Dabrowski décrit les caractéristiques individuelles et universelles de la personnalité, les méthodes qui participent à son façonnage.

Fondé sur la théorie de la désintégration positive de Dabrowski, "La formation de la personnalité" introduit les concepts au coeur de cette théorie et du potentiel humain, de la créativité, de l'aide apportée à la société, du conflit interne, de la maladie mentale et de la croissance personnelle.

La construction de soi rassemble une série

de lettres qui dessinent un usage de la

philosophie envisagée comme un mode de vie, une thérapeutique de l'âme. Ici, les philosophes sont interpellés et mis à l'épreuve. Tour à tour, le lecteur côtoie Boèce, Epicure, Schopenhauer, Spinoza ou Etty Hillesum. Ces guides présentent des voies pour se dégager du passé, des regrets ou de la haine de soi. Ils invitent à se libérer du regard d'autrui et ouvrent au risque de l'acceptation. Alexandre Jollien propose un dialogue intérieur qui prend la forme d'une correspondance adressée à Dame Philosophie, cette figure allégorique dont Boèce imagina recevoir la visite alors qu'il attendait dans sa prison d'être exécuté. Dans cet itinéraire, l'auteur esquisse le portrait de Dame Frayeur et de la Mort, avec lesquelles il faut bâtir une vie. Ces lettre entendent dépeindre un état d'esprit qui tente de répondre à l'invite de Spinoza : " Bien faire et se tenir en joie"